Je ne suis pas imaginaire mais bel et bien réel, un peu malade aussi. Vous m’aurez compris, je surfe sur l’étude, certainement légère, des courants et ouvrages littéraires en en jouant peut-être d’une piètre manière. Quoi qu’il en soit, et c’est sans doute là le plus important, du moins pour moi, J’arpente la vie avec bienveillance affublé d’un « que sais-je » omniprésent à défaut d’un qui suis-je sans que ce dernier ne soit suivi d’un pour.
Rencontrer sans préjugés, sans hiérarchie de cultures, ce que je réfute, sans cet ethnocentrisme que je vomis. Une ombre de relativisme, sans nul doute empreint d’un scepticisme de plus en plus probant, plane langoureusement au-dessus de mes pensées parfois les plus profondes.
En quoi ma culture serait-elle supérieure à une autre ; l’homme est, existe par sa diversité. Mes voyages, qu’ils soient imaginaires ou pas, me permettent de comprendre notre diversité, ma conscience d’individu m’est dictée par une raison humaine et donc imparfaite, mon scepticisme s’affiche au regard des idées reçues et des jugements universels. J’ai cependant encore foi en l’homme, certains me diront humaniste aussi ayant foi en la culture et ce, même si l’éloge de la nature n’est pas à dédaigner, notamment, climatiquement parlant.
Suis-je un Montaigne malgré…moi ? Je n’ai point cette propension ni cette prétention d’ailleurs…ou d’ici.
Bises au chat.
L'Afrique de Fa 