« Là où il y a de la lumière, il y a nécessairement de l’ombre, là où il y a de l’ombre, il y a nécessairement de la lumière. » – Haruki Murakami
Ombre et lumière sont antinomiques et pourtant elles dépendent l’une de l’autre. L’ombre n’existe pas sans la lumière. Être contraire et s’attirer ; après le jour vient la nuit et ainsi de suite. Métaphores de l’ambiguïté de la vie pourrait-on dire, de sa complexité même. À la manière du bien et du mal ? La nuit serait-elle un mal, la lumière un bien ? L’homme est bel et bien complexe. Et si la lumière était complice de l’ombre ? Et si le mal était complice du bien ?
Il est un fait que des principes, des énergies opposées régissent nos existences respectives. En transposant ces dialectiques à certains aspects de nos vies, nous pourrions approfondir notre rapport au monde et éclairer nos manières d’agir et de réagir.
Repenser nos rapports entre cultures en faisant abstraction de notre propre vision des choses, repenser notre vision du genre, des inégalités hommes – femmes, redéfinir les rapports humains à charge et à décharge, revoir notre perception des objectifs économiques et humains – les premiers étant parfois loin des seconds –, redéfinir notre société fondée sur le consumérisme. Ne serait-ce pas là la façon la plus efficace d’évoluer vers un monde meilleur et de pouvoir alors s’accommoder du jour et de la nuit ?