Les lettres dépérissent

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Les lettres dépérissent
« Otan » de fautes, guère de mots
Mais des coquilles d’un autre âge
Ce n’est pas neuf, c’est chiffré
Bouteille en vers à la mer lancée
Trop pleine d’espoir, trop tard retrouvée
Les mots se meurent, chant du signe
De plus en plus mal orthographiés
La faute à qui, à quoi
Branle-bas de combat
Vain ou utile, géant au pied d’argile
Pourvu que la plume reste agile
Académiques, romantiques, informatiques
Puissent-elles ne pas devenir fantômatiques

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