Une balade matinale peut, avec un brin d’envie, se transformer en ballade…En chanson, si vous préférez. On va encore me dire que je bats de L mais si la frontière orthographique est simple, celle de la sémantique l’est moins. Quoique…
C’est un rayon de soleil, certes furtif, qui m’a poussé, avec un brin de vent et de curiosité, vers le petit marché du coin. Je ne vais pas vous raconter de salades ; il n’y avait pas grand monde. Le soleil tapant y étant sans doute pour quelque chose. Néanmoins, j’y ai vu des sourires et j’ai pu, ce qui est l’objectif bien entendu, y acheter pour (presque) pas un radis, de quoi passer à table sans y être forcé. Notez ici les expression « pour pas un radis » et « passer à table », puisqu’il faut tout vous expliquer.
J’y ai vu des sourires mais pas celui de la crémière, ce sera sans doute pour la prochaine fois. Et qui sait l’argent du beurre aussi. Vous suivez toujours ? Tant mieux. Si pas, tant pis.
Ce fut court mais agréable ; comme quoi un rien peut nous rendre heureux . Une chose est cependant certaine, la « balade/ballade » des gens heureux n’en souffrira pas. Chantez-la, même faux, on n’a que le bien que l’on se fait.
Sur ce, je m’en vais jeter un sort aux champignons et au poulet et si je peux vous donner un conseil, promenez-vous vous serez souvent (agréablement) surpris.