Nous sommes, à l’époque, au sein du mouvement littéraire de la négritude, dont Aimé Césaire faisait partie comme Léopold Sédar Senghor et Léon Gontran Damas d’ailleurs…
« Il n’y a pas les grands et les petits. Il y a que nous sommes tous des peuples et que nous méritons d’être considérés comme des peuples avec la dignité que cela représente.
J’ai apporté une parole d’homme. Il y a l’homme, c’est très important, l’homme tout court. Je crois vraiment à l’homme, à l’humanité et à la fraternité.
Et quand je parlais de négritude, c’était pour répondre précisément aux racistes qui nous considéraient comme des nègres, autrement dit des riens. Et bien non ! Nègre vous m’appelez et bien oui, nègre je suis. N’allez pas le répéter, mais le nègre vous emmerde. »
Aimé Césaire