Le selfie des réseaux sociaux auquel on n’échappe pas, même du côté masculin…
On « fait court », on lance la polémique, on attend les réflexions.
Torse bombé, chemise blanche maculée d’une cravate bleue enveloppée d’un costume 3 pièces et d’une paire de chaussures dans laquelle une bimbo n’aurait aucun mal à s’y voir pour se maquiller, il trône devant un véhicule flambant neuf ne lui appartenant peut-être pas, mais peu importe. Un constat « constaté » en RDC, oui, oui, mais sans doute vivant ailleurs également.
Cet accoutrement – ne voyez pas en ce mot une connotation péjorative – semble être, pour certains, le symbole de la réussite ou, à tout le moins, tend à faire montre de l’importance d’un corps – quid de l’esprit dès lors ? – emballé d’étoffes, de qualité ou pas.
Etre et paraître, une réalité intemporelle
Comme le disait Grégoire IX, « Ce n’est pas à l’habit qu’on reconnaît le moine mais à l’observation de la règle et à la perfection de sa vie. Il faut ainsi faire la distinction entre l’être et le paraître. »
Quant à Rabelais, dans Gargantua, il aimait à nous lancer un« Ôtez le bas, c’est-à-dire, les beaux habits, ils font ânes comme auparavant. Car vous-mêmes dites que l’habit ne fait pas le moine. »
Ne mettons cependant pas tout le monde dans le même sac, il n’y résisterait pas !