Je vis comme le temps

le

Il fait gris, pluvieux… grise mine ce matin, je suis comme le temps. C’est le genre de temps qui vous fait regarder les aiguilles de l’horloge en espérant qu’elles vont accélérer leur rythme. Le goût aux choses est tristement amer, le café chaud n’y changeant rien. Je suis gris ce matin. Les pieds sont de plomb, le dos est voûté, l’envie est absente… l’humeur est maussade…. Tout tourne au ralenti, les sourires sont absents, l’indifférence croît… Il fait gris, je me recroqueville. Nous sommes insignifiants face au temps, il se joue de nous ; nous sommes ses marionnettes, ses pantins. Pourtant, il suffit d’un rayon de soleil pour que la grisaille s’efface, pour que le sourire et l’envie reviennent plus guillerets que jamais. Et là, c’est le manque de temps qui surgit ! Soudainement, nous pensons ne plus avoir assez de temps pour assouvir ce que nous avons envie de faire. Regonflé à bloc, il est temps d’avancer, de sourire à la vie, de vivre le temps présent mais les minutes s’envolent, les aiguilles s’affolent… Que le temps passe vite… Oui le temps s’amuse avec nous et nous ne pouvons le prendre, l’appréhender, le gérer… Ce temps qui passe, on aimerait pourtant lui en donner, histoire qu’il se pose et nous avec. « Vivre chaque jour comme si c’était le dernier ; ne pas s’agiter, ne pas sommeiller, ne pas faire semblant » Marc Aurèle. Sacré temps, va

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.