La chronique du 25 août 2022 : si je meurs, testament avant l’heure

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Si je meurs, je veux être ainsi narré, incinéré aussi peut-être. Je ne sais pas trop.

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Qu’on évite aussi de dire ce qu’on n’a jamais été capable de dire de mon vivant, on connait la chanson : « c’était un chic type, un brave homme. Ce sont toujours les meilleurs qui partent les premiers ». C’est ce que l’on dit, non ? Avez-vous déjà entendu des oraisons où l’on traitait le défunt de grosse merde ? Qu’on évite ces salamalecs, j’aurai fait mon temps et ces balivernes ne m’intéresseront plus.

De fastes, je ne veux point. Pourquoi des inconnus auraient-ils le droit de venir se goinfrer et boire jusqu’à plus soif sur le compte de ma famille qui, elle, devra continuer à vivre ? On sait comment ça se passe ici en RDC !!!

Incinéré, en voilà une bonne idée. Cela évitera aussi le paiement d’un morceau de terre, d’un cercueil et d’une pierre tombale sur laquelle viendront pisser de jeunes péquenots ivres de chanvre, cela évitera également des coûts d’entretien qui seront imposés alors que les hautes herbes ne manqueront pas de recouvrir la stèle en mon honneur sans que cela soit entretenu. Enfin, cela évitera à ma descendance de payer des frais à un État qui n’a rien fait pour nous !

Oui, incinéré est vraiment une bonne idée. Les honorables et autres mécréants n’auront pas l’occasion de pisser sur ma tombe !

Né poussière, je retournerai à la poussière…

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