Ne pensez pas que le seum m’habite. Non ! La frite est Belge. Point barre.
Alors les Frenchies, basta : on vous a laissé la Coupe du Monde de foot, « foot » ez-nous la paix quant à l’origine de la frite.
Même si à l’étranger, les frites belges s’appellent « French fries », les origines des frites sont bel et bien belges et je ne lirai rien qui viendra contredire cette version. Un manuscrit daté de 1781 décrit les habitudes culinaires des habitants de bourgades wallonnes, pêchant dans la Meuse de petits poissons pour les faire frire. Lorsque les eaux étaient prises par la glace, le poisson était remplacé par des morceaux de pommes de terre. Il faut remonter à la Première Guerre mondiale pour que la frite belge se fasse française. Lorsque les troupes américaines, anglaises ou canadiennes arrivèrent en Belgique, les Belges n’hésitèrent pas une seule seconde à leur faire déguster cette spécialité. Pour présenter ce plat, la langue utilisée était le français. D’autres sources évoquent que le terme de « French fries » fut utilisé dans un livre de cuisine américain de la fin du 19e siècle. En effet, le terme « to french » en argot américain signifie « couper en bâtonnets ».
J’ai la frite !
Moi, j’ai la frite, suis en pleine forme. Auparavant, on aurait pu me dire que j’avais la patate (même si celle-là, elle vient du Pérou), à savoir une bonne bouille.
Pour la préparer, c’est simple.
Alors, pour avoir la frite, sur le coup en sachet, sachez qu’il faut choisir la bonne… patate : la Bintje, la Manon – pas des Sources, svp –, l’Agria ou la Vitelotte et utilisez la graisse de bœuf (elle vient de France) à 160° pour une première cuisson de 5 minutes (en fonction de la taille de vos frites). Une fois (dit le Belge) ces dernières reposées et égouttées, replongez-les dans la graisse à 185° afin qu’elles soient bien dorées.