Une histoire dans un orphelinat, des enfants meurtris par la maladie aussi. Gabriel Sisongwé nous touche, nous remue les tripes à propos des conditions de vie dans un orphelinat.
La seule phrase que j’ai toujours en envie de dire à chaque personne apparemment bienveillante ou même véritablement bienveillante qui vient en visite ici est : « prends-moi ».
EXTRAIT
« Ils apportent toujours de la bouffe, de la bonne d’ailleurs j’avoue, et pas que ; des habits et quelques gadgets. Et nous leur prêtons notre sourire pour leurs séries de photos qu’ils nous prennent souvent bien plus qu’ils en apportent. Et très souvent, c’est lors du grand déballage de toutes ces donations que nous nous rendons compte qu’ils apportent tellement de choses au point d’en oublier une toute petite mais très précieuse : l’humanité. Et c’est toujours comme ça. Ils sont riches de pauvreté et très pauvres de richesse.
L’humanité, c’est effectivement le grand absent de mon quotidien (…) »
Gabriel Sisongwé, Pour qu’ils vivent, Editions du net

