Je me suis levé ce matin, comme tous les matins d’ailleurs, avec, en tête, des interrogations.
L’esprit barbouillé le mardi matin. Étrange sensation. Tout cela me turlupine. Afin d’éclairer ma lanterne, je me dois de faire appel à un ami. Lequel choisir ? Il est tôt, nous sommes en semaine. Déranger un ami, aussi proche soit-il, de surcroit le matin, cela ne se fait pas.
Bataille de neurones.
Eurêka ! Google est aussi mon ami. Disponible 24 h/24, d’un simple clic il lui est possible de répondre à mes attentes.
Faut-il encore avoir l’esprit critique et ne pas croire, telle une bonne poire, tout ce que l’on peut lire, voir, entendre. Pas facile en ces moments d’invectives, de promesses d’un monde meilleur – pas celui d’Huxley, du moins pas encore –…
L’objet qui me taraude, l’objet de ma recherche ; l’obéissance aveugle. Conditionnement, déresponsabilisation des actes, confiance, instinct.
Une remise en question de la nature humaine ou plutôt de ce qu’est devenue la nature humaine. Je me perds, je me noie dans les informations. Et le libre arbitre dans tout cela ? Le choix entre le bien et le mal ? La confusion s’installe, l’esprit virevolte, tourbillonne, les mots se bousculent, les écrits sont brouillons.
Expérience de Milgram, de Stanford. Serait-ce vrai ? Au secours.
Quel mardi matin.
Réflexion en cours… aération sans doute nécessaire…