Ecriture à 4 mains : Verlaine Zodulua & Fabrice Salembier – SOLITUDE

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Être n’est pas qu’un verbe de base.

Être, c’est vibrer, ce n’est pas l’enfer, c’est VIVRE!

Cœur noir sur la main,

Inaccessible au monde extérieur,

Casquette d’amertume, sourire hypocrite

Cette académie qu’on intègre,

Ce musée apprécié de tous les continents, la dame humiliée, traumatisée des coups et des bleus, des violences verbales

Vous n’avez pas ce droit d’aller loin de moi, et de me laisser seul sur cette piste épineuse

Qu’est-ce que j’ai fait pour qu’on me l’enlève, mes rêves, mon amour…

Cette élève en quarantaine, agressée et harcelée, lançant un SOS, où vous êtes à l’aide, je n’en peux plus

Envie de hurler comme un animal en danger, se protégeant de tous les menaces, mais aucune issue

Ce casseur de pierres, qui se fait mal, mais n’abandonne pas, pour survivre dans sa peine

Il est où mon étoile, la lumière qui est censée me guider

Je suis un individu perdu !

Comment contribuerai-je au développement ?

Aimons-nous ! Aidons-nous vivons !

Faisons-le au moins pour nous !

Tous ensemble, tel un seul corps, soyons sociables…

Harmonieux, avec des tempéraments divers, mais forts ensemble,

Portons La Croix du genre Humain !

Toi, Moi, Nous pouvons cohabiter, changer le statut noir d’une ancienne vie

Éclairez une âme solitaire, un corps souffrant !

S’il suffisait de claquer les doigts pour sceller le sort,

De toute l’éternité pour retrouver ce sourire innocent,

Le Rire aux éclats, participer à la scène du plateau du rire,

Autant chercher dans les flammes, les eaux et sous les nappes souterraines…

Se considérer comme une tige d’allumette utilisée qui n’a plus sa place dans le carton,

Ce sentiment horrible, insupportable et meurtrier

Le désespoir conduit dans un sommeil éternel…

Le respect à autrui, un autre je, un moi différent !

Je suis, tu es, nous sommes.

Je suis aussi une parcelle de ce Mozart qu’on assassine, de ce petit garçon tué sous les bombes, de cette femme violée dans une cave, de ce journaliste décapité, de cette mère de famille expulsée, de ce shégué décédé dans la rue, de cet homme emprisonné par erreur, de cet enfant tué par un chauffard, de ces femmes et ces hommes qui meurent tous les jours dans les conflits, attentats, de ces femmes et enfants qui meurent en Afrique et ailleurs par faute de soins, de nourriture,… Je suis une partie infime de cette société qui part en vrille !

Je ne vous parlerai pas de Babel, de as-Sarh, de religions, de races, de couleurs, de nationalités, d’appartenances, de castes, de classes sociales,…

J’ai envie de parler de nous. Moi, vous, nous, pouvons vivre ensemble. Moi, vous, nous, le voulons-nous ? Nous qui sommes capables du pire comme du meilleur. Nous qui sommes en mesure, un jour, d’adresser un bonjour à un inconnu et qui, un autre jour, refusons sa main tendue. Nous qui, un jour, aidons une personne dans le besoin et qui, un autre jour, appelons à la haine, au meurtre. Nous ! Oui nous !

Ne mélangeons pas tout pourrait-on penser. Non, au contraire, mélangeons-nous !

Je ne veux pas rester solitaire, je veux être solidaire. Mots si proches et si différents à la fois. Je suis, tu es, il est, nous sommes, vous êtes, ils sont…

Etre n’est pas qu’un auxiliaire.

Etre, c’est exister, c’est VIVRE.

ZOZO et Fabrice Salembier

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