Le devoir de mémoire désigne un devoir moral attribué à des États d’entretenir le souvenir des souffrances subies dans le passé par certaines catégories de la population, surtout s’ils en portent la responsabilité.
Les exemples de souffrance ne manquent pas : la traite négrière, l’esclavage et la colonisation, le génocide arménien, la Shoah, la Porrajmos (Persécution envers les tsiganes durant la Seconde guerre mondiale), les génocides hitlérien et stalinien en Europe de l’Est, le génocide cambodgien, le génocide rwandais, la « purification ethnique » en ex-Yougoslavie, etc etc…
En Belgique, le devoir de mémoire concerne les crimes commis par les collaborationnistes belges sous la conduite de leaders, tels Léon Degrelle durant la Deuxième Guerre mondiale, et ceux commis par les colonialistes en République démocratique du Congo.
Force est de constater que notre mémoire est bien souvent sélective à la lecture de certains écrits, à la vue de certains comportements.
Réexaminons l’Histoire afin de mieux comprendre le monde, ne soyons plus spectateurs mais acteurs.