Au XIX° siècle, tailler un costard à quelqu’un signifiait que l’on applaudissait sa prestation avant même qu’il ne puisse dire un mot. L’on faisait un triomphe à l’acteur en costard. Par ailleurs c’est à la cour de France qu’on taillait les plus beaux ne supportant guère qu’un oiseau de mauvais augure et son ramage ne vienne s’en prendre à votre plumage.
Depuis le milieu du XX° siècle, le sens péjoratif a définitivement pris le dessus. Tailler un costard à quelqu’un, c’est dire du mal d’une personne…
Et oui le langage familier a aussi ses richesses. « Habitué des courants d’air » que je suis (merci à Jacques Josse), il se pourrait que je puisse un jour le paraphraser.
« Pardonnez-lui, il va tailler un costard aux… Meurtrir le cou des vieilles litanies sous la pression d’une corde qui serre. »
Le corbeau coasse désormais en Dolce Gabbana. C’est moche.