Il y a des samedis comme ça !

Un samedi, une histoire quelque peu romancée faite de souvenirs et d’ironie.

Il est des jours où, sans que vous ne le sachiez vraiment, vous vous sentez prêts à soulever des montagnes…

Il est 7 hrs, cela fait bien longtemps qu’il ne s’est plus levé de si bonne heure et de si bonne humeur. Le soleil est de la partie ; il pointe le bout de ses rayons à la fenêtre sans doute heureux de pouvoir rendre ce lundi agréable à une majorité de personnes.

Il est donc temps d’observer le rituel matinal ; préparer le café, nourrir les animaux… Le café, boisson qu’il affectionne particulièrement. Un bon café, il n’y a pas que grand-mère qui sache le faire contrairement à la publicité d’un autre âge… Un autre âge, il allait en être question quelques minutes plus tard…

Le café coule, les animaux sont repus et… mais où a-t-il pu donc mettre ses cigarettes ? Diable, plus de cigarettes… Il fait beau, il garde le sourire… Que cela ne tienne, il se rend dans le centre en voiture… On a beau être de bonne composition, il n’en reste pas moins qu’une certaine paresse l’habite encore. Il s’arrête devant le petit commerce dans lequel il a ses habitudes et où il est toujours agréablement reçu. C’est de plus en plus rare de nos jours… N’ayant pas eu l’occasion de prendre son café à la maison, il décide de le déguster sur place tout en discutant avec les employés en service… Il salue les clients, a un petit mot pour l’un, un sourire pour l’autre… C’est une bien belle journée, vous ne vous imaginez pas ce que le soleil a comme pouvoir sur le mental des gens.

Entre alors une figure familière, un visage qu’il aurait pourtant aimé avoir effacé de sa mémoire. L’œil humain est sans doute le plus grand des photographes et sa carte mémoire est difficilement effaçable. Qu’importe, faisant contre mauvaise fortune, bon cœur, il salue cette personne, il a du respect pour le 3ème âge ; question d’éducation. L’olibrius le regarde avec une mine renfrognée et lui répond d’un « mouais » laissant présager une suite pas très heureuse.

S’ensuivent des menaces avec un « sinon tu vas te prendre un pain » bien appuyé. D’abord surpris, comme le reste des personnes présentes, il s’entend lui répondre calmement que les pains sont sur l’étagère à sa gauche et qu’il ne comprend pas les dires de ce dernier. Se tromperait-il de personne ou cette personne perdrait-elle ses tartines ?

Perdre ses tartines pour quelqu’un qui a une folle envie de distribuer des pains, avouez que c’est assez cocasse, non ?

L’homme en question, redresseur de torts qui a tout vu tout connu, l’homme qui se croit au-dessus des lois.

L’individu s’en va tout en réitérant ses menaces : « tu vas voir ce qu’il va t’arriver »…

Il sourit, cette belle journée va-t-elle être ternie ? Que nenni, cette fois-ci, c’en est trop ! Il termine son café, celui préparé à la maison attendra… Non sans avoir salué ses connaissances, toujours présentes dans l’établissement, il remonte en voiture pour prendre la direction de l’Hôtel de Police… Plainte sera déposée… Son intégrité physique est menacée.

Moralité de l’histoire : « Fumer nuit gravement à la santé » mais pas comme il aurait pu l’imaginer.

Ce samedi restera beau quoi qu’il arrive (encore) …

Un commentaire Ajouter un commentaire

  1. fsalembier dit :

    Cornes de boucs 🙂

    J’aime

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