Parfois un sourire sur le visage, parfois une interrogation dans les yeux, parfois les deux. Ils ne connaissent pas le monde et c’est parfois mieux ainsi. Ils rient, pleurent, jouent comme les autres, mais à leur manière. Bien loin des vicissitudes de l’Occident, bien loin des incohérences africaines. Rêvent-ils d’un monde meilleur ? Je ne sais pas. À quoi pensent-ils ? Je ne sais pas. Je ne sais que ce qu’ils m’inspirent, que ce qu’ils me donnent au travers des émotions qu’ils laissent passer tout en ayant des doutes sur ce que j’avance. Savoir, connaître, apprendre, vouloir, les mots se bousculent.
L’insouciance, la vraie, la sincère les lie à leur terre, à leurs origines. D’un bout de bois, ils tracent leur chemin. D’un bout de fer, d’un ballon de chiffons, ils se jouent. Leurs âmes sont encore pures, espérons qu’elles puissent le rester encore longtemps. Parfois…