Souvenir : Miss Littérature Bénin 2017: la finale a rendu son verdict

Il y a quelques semaines, je fus accepté comme membre du Jury de cette organisation nationale béninoise. Je vous laisse imaginer la joie qui fut mienne à cette annonce. Le petit belge que je suis, allait se retrouver en compagnie d’auteurs, chanteurs, slammeurs et autres personnalités riches en valeurs humaines. La culture au pouvoir. De la Côte-d’Ivoire en passant par la Belgique et le Bénin… Un morceau de francophonie qui mériterait assurément une aide supplémentaire – « Allo Wallonie-Bruxelles International »-.

10 candidates de 16 à 20 ans amoureuses de littérature.

Sur place, je suis devenu Président du Jury. Là aussi, imaginez l’émotion m’envahir. Il a fallu tenir le cap. « Et yovo, faut assurer hein » …

« Nous  sommes voisins », m’a dit Monsieur Boniface YEHOUETOME, deuxième questeur de l’Assemblée nationale lors de la proclamation des résultats.  Il n’a pas tort. Au diable les frontières quand il s’agit de mettre une langue à l’honneur. Riche, voluptueuse,…

Je me suis entendu dire à un poète qu’un poème était une page d’un livre. Je me suis vu coincé par quelques questions auxquelles les miss allaient devoir répondre. On a même parlé d’Amélie Nothomb…Littérature béninoise, africaine, mondiale. Et du haut de leurs 16 ans, 20 ans, ces miss m’ont envoûté par leurs connaissances, par leurs perceptions des mots. Magique.

Quand la plume est ainsi utilisée, elle vous fait voler, voyager au pays des rêves …

Merci à Carmen Toudonou et à son équipe pour ces instants humains.

Pour la petite histoire, au bout d’une soirée de 3h, Sossou Charenne Ilneida, 20 ans, 2e année de gestion, remporte la mise et gagne le titre de Miss Littérature 2017, succédant à Odounlami Charlène, Miss Littérature 2016. Elle est suivie dans le classement de Djessouho Todé Deogracias, 22 ans, 2e année de lettres modernes et de Hounleba Amoureck, 18 ans, 2e année de journalisme.

Mais dans notre coeur, les 10 finalistes ont remporté notre respect.