Lundi 15 juin 2020 – Mon confinement (85): la vie

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« Marcheur, il n’y a pas de chemin, le chemin se fait en marchant » Antonio #Machado

« Marcheur, il n’y a pas de chemin, le chemin se fait en marchant »…que de mots savants pour décrire magistralement ce qu’est la #vie. Il n’y a pas de chemin, certes.

Nous traçons tous notre chemin au fur et à mesure, notre sentier, notre histoire personnelle, pleine de succès et d’erreurs, de moments heureux, mais aussi amers.

Trébucher, tomber, se relever

Mais c’est la vie ; et la vie, on l’apprend sur le tas. On #apprend à vivre sans avoir peur, à ne pas s’arrêter de marcher malgré les pierres qui se trouvent sur notre chemin et qui nous font parfois trébucher et tomber, puis trébucher et tomber encore, ne nous empêchant pas pour autant de nous relever, toujours avec plus d’envie et de force, et ce sans regarder derrière nous.

Car le passé n’est plus, et le futur arrive. On regarde au loin et on discerne vaguement un horizon que l’on n’a pas encore atteint.

À certains moments on avance doucement, tel un escargot qui cache la tête dans sa maison. Parfois, au contraire, on prend notre courage à deux mains et on va de l’avant. On marche, car… « Marcheur, il n’y a pas de chemin, le chemin se fait en marchant ».

Choisir

Parfois, on devra #choisir entre traverser la rivière ou passer par un raccourci, on profitera du soleil qui brille dans toute sa splendeur et on devra résister aux averses qui s’abattront sur nous. 

Ainsi, on pourra ramasser les petites pierres parsemées sur notre chemin, cueillir les petites fleurs, récolter les quelques gouttes de pluie qui resteront toutes gravées dans notre mémoire et qui nous renverront aux leçons que l’on aura pu tirer de cette averse.

Cette averse qui nous a appris à couvrir nos épaules alors qu’on est épuisé afin d’éviter d’attraper bêtement un rhume qui nous empêcherait de continuer à avancer avec légèreté, de salir nos vêtements ou nos cheveux ou de ne pas être présentable si on venait à rencontrer quelqu’un sur ce chemin…

Le temps passe

Plus le temps passe, plus on remplit notre sac à dos qui pèsera de plus en plus lourd. D’autre part, notre visage et notre peau se seront habitués au soleil, au vent et à la pluie.

Fort de notre expérience, on avancera sur le chemin de la vie, car… « Marcheur, il n’y a pas de chemin, le chemin se fait en marchant ».

La force de volonté, le courage, le fait de continuer à avancer et l’humilité dont on peut faire preuve si on manque d’orgueil après avoir réussi à escalader la montagne, tout cela nous aidera lors de notre parcours…

Ce long chemin qu’est la vie, et qui n’est pas limpide, car c’est avançant qu’on apprend, et les erreurs peuvent donc parfois être nécessaires. 

La vulnérabilité, la peur et l’incertitude qui nous envahissent à la nuit tombée, lorsque qu’on se retrouve seul sur ce chemin, où tout n’est plus qu’ombres mystérieuses, peuvent aussi avoir leur charme. (adaptation d’une contribution externe inconnue)

Car…

Tout passe et tout reste,
mais nous, nous devons passer,
passer en marchant,
en marchant sur la mer.

Je n’ai jamais couru après la gloire,
ni voulu ancrer dans la mémoire
des hommes ma chanson ;
moi j’aime les mondes subtils,
légers et gentils,
où flottent des bulles de savon.

J’aime les voir se peindre
de soleil et de rouge écarlate, voler
sous le ciel bleu, trembler
subitement et se casser…

Je n’ai jamais couru après la gloire.

Marcheur, seules tes traces de pas
et le chemin comptent ;

marcheur, il n’y a pas de chemin,
le chemin se fait en marchant.

En marchant se fait le chemin,
et en regardant derrière,
on voit le sentier
sur lequel on ne posera plus jamais le pied.

Marcheur, il n’y a pas de chemin,
seulement ton sillage dans la mer…

Il y a longtemps, en ce lieu
où aujourd’hui les bois s’arment d’épines,
on entendit la voix d’un poète crier
« Marcheur, il n’y a pas de chemin,
le chemin se fait en marchant… »

Coup après coup, vers après vers…

Le poète mourut loin de chez lui.
La poussière d’un pays voisin le recouvrit.
En s’éloignant, on le vit pleurer.
« Marcheur, il n’y a pas de chemin,
le chemin se fait en marchant… »

Coup après coup, vers après vers…

Quand le chardonneret ne peut pas chanter.
Quand le poète est pèlerin,
quand rien ne sert de prier.
« Marcheur, il n’y a pas de chemin,
le chemin se fait en marchant… »

Coup après coup, vers après vers.

Antonio Machado

Marguerite, j’aime te relire

#FabriceSalembier #Lemondedefa #Lubumbashi #Afrique #Confinement #Pandémie #Etatdame

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