Rayon #souvenirs ce jour…
Quatre rencontres béninoises au temps où j’arpentais la ville de #Ouidah. Morceaux écrits. Morceaux choisis. (…)
Il était enfant plein de vie, il adorait taper dans le ballon. A 10 ans, une erreur de traitement ; le voilà paralysé des deux jambes malgré tous les efforts de sa grand-mère. « Tu n’as plus tes jambes mais tu as encore tes bras… », ces #paroles resteront à jamais gravées dans sa mémoire. Il est devenu homme, époux, papa… (…)
Seul de sa famille à avoir eu la chance d’user ses fonds de culotte sur les bancs de l’école. Pas longtemps. C’était un enfant des collines, de la terre. Le choléra a durement frappé son village. «La mort …c’est la #vie». Saleté de maladie. Il s’en est sorti. Depuis, il aide l’Autre. Profondément humain. Un de ses enfants va à l’université… (…)
Son destin le voyait devenir #roi. Au décès de son papa, il n’en a pas voulu. Trop de responsabilités. Il a demandé à son père de lui envoyer un signe. Il continue à perpétrer la tradition. La Forêt sacrée, c’est chez lui. Le respect, c’est son adage. Le service, sa marque de fabrique. « Il m’en faut peu pour être heureux… » Depuis, le signe serait arrivé… (…)
Il était mécanicien. Un papa malade et le choix délibéré de s’en occuper à plein temps. Doc de l’#âme. Donner sans attendre en retour. Le maigre argent gagné, il le distribue aux autres. Sagesse ? Inconscience ? Qu’importe…
Douloureux et encourageants propos à la fois. Ça vous remue les tripes, ça vous soulève le cœur, ça vous fait oublier vos petits soucis… Et vous savez quoi ?
Ils gardent toujours le #sourire !
#FabriceSalembier #Lemondedefa #Lubumbashi #Afrique #Confinement #Pandémie #Etatdame