#DeuxMinutesDeLecture, le sympathique hashtag lancé par une connaissance congolaise sur les réseaux sociaux. Si la lecture à voix haute n’est pas ma tasse de thé, foutu accent belgo-liégeois namurois, mais d’une richesse incommensurable, je m’y suis essayé. C’est amusant et de plus j’y fais la promo de mes ouvrages. On n’a que le bien qu’on se fait.
En RDC, on ne sait toujours pas vers quoi l’on va. Si l’inquiétude ne semble pas palpable à Lubumbashi, elle est tout de même présente. Le risque de famine est bien plus réel dans l’esprit de la population que le virus lui-même. Et quand on voit ce que le monde fait de la problématique de la famine, je n’ose imaginer la suite.
J’ai envie d’aider les gens, mais je ne sais comment faire. Un appel aux dons de denrées pour confectionner des colis de première nécessité ? Que mettre dedans ? Une idée, mais à qui les distribuer sans qu’une même famille quelque peu aisée n’envoie ses sbires prendre plusieurs sacs pour les revendre ensuite ? Je n’abandonne pas, je continue de réfléchir.