J’ai omis de vous signaler que je réside en #RDC et que j’y reste. Cela évitera aux esprits chagrins de me lancer insultes et autres noms d’oiseaux à la figure si je devais pointer le bout de mon nez à Bruxelles. Comprenne qui pourra.
Soleil et coups
Le temps est une valeur que nous ne maîtrisons pas toujours. Nous voyageons – drôle de terme en cette période – ensemble depuis quelques jours déjà. Je n’ai pas l’envie de me plonger dans la malle de mes écrits, je pourrais y retrouver des incohérences. Bah, mettons cela sur le compte de ce satané virus !
J’ai attrapé un coup de soleil, un coup d’amour. Je ne vous ai pas encore parlé d’elle. Elle est là, elle est belle. Elle partage ma vie, mes envies. En vie, oui, nous le sommes.
Fiancés nous fûmes, mariés nous sommes : c’est coutumier, étatique et religieux. Je ne suis donc pas seul dans mon confinement. Ce confinement qui éloigne les gens tout en les rapprochant. Paradoxe.
Je ne sais plus très bien où nous en sommes avec la pandémie : les infos, les intox fusent et les cons s’en délectent. Je regrette le temps où Ecco leur offrait un verre au bar pour qu’ils se taisent. Ecco est mort et les bars sont fermés.
J’erre parfois dans mon salon pensant aux beaux jours passés en espérant que d’autres suivront. Rien n’est moins sur. Nous avons chacun notre part de misère. Pour la population d’ici plus qu’ailleurs. Sous le masque, devenu obligatoire, de la solidarité se cache toujours et encore celui de l’indifférence. Tant que le chant du corbeau ne survole pas notre tête, tout va bien et tant pis pour les autres. La nature humaine dans toute sa splendeur.
Stupidité
On ne sait pas où ils étaient durant le week-end, ni qui ils ont vu, ni ce qu’ils ont fait. Pourtant, on les retrouve ensemble, au même endroit. Ce ne sont pas des Congolais cherchant à nourrir leurs familles. Est-ce bien sérieux, raisonnable ? J’ose espérer qu’aucun d’entre eux ne soit contaminé parce que, personnellement, c’est la seule chose que je refuserais de partager. Soit.